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Tout a commencé par un modeste atelier d’effilochage, le premier créé en 1820 à recevoir la dénomination d’usine.
Lorsque Victor Eugène Buisson succède à Claude Marie Verchère en 1895, la production est modérée, mais efficace, alimentée par la roue hydraulique de Trambouzane située de l’autre côté de l’ancienne route n°8 à Cours. Une autre époque.
Les manufactures, comme celle d’Eugène Buisson, sont alors légion. Il y a les Mercier, La famille Longuemarst, la fabrique de Claude-Marie Mayenson, l’usine Guérin, etc.
Dans la région l’industrie du textile se développe à grande échelle, et au début du 19e siècle, tout s’accélère. Les machines venues d’Angleterre sont actionnées à la vapeur, le travail manuel recul et la productivité s’envole.
Mais que faire de toutes ces chutes textiles ? On ne va pas gâcher quand même !
L’électrification n’est pas encore là, personne ne parle de transition écologique ni même d’économie circulaire, pourtant l’activité de transformation des fibres usagées est bel et bien lancée.
Victor Eugène Buisson, père fondateur de BUITEX, en est convaincu, ces déchets-là sont des ressources.
Au fil des ans, l’entreprise enrichit son savoir-faire et l’usine prend des formes nouvelles. Les métiers et les techniques se développent, Aiguilletage, thermofixation, nappage rejoignent les opérations d’effilochage, de préparation et mélange des matières.
La vision portée par Victor Eugène Buisson, s’est transmise de génération en génération : transformer des fibres à forte valeur ajoutée dans l’optique de créer des produits efficaces et utiles pour les Hommes et la planète.
Jean Pierre BUISSONAuvergne-Rhône-Alpes EntreprisesRégion Auvergne-Rhône-AlpesCCI de région Auvergne-Rhône-AlpesBuitex IndustriesSEMIN
PHOTO –> Avant 1870, la grande rue et la place étaient occupées par des jardins et des maisons. Photo tirée du livre « La Ville » de Miche Fusy
